
Toujours j’espère te reconnaitre
quand je m’approche de ta nuit
mais toi tu préfères pour l’instant que je pense
que tu n’existes pas et que tu ne niches pas
là
où les sommets te plongent dans le silence et les ombres
Si j’entends le bruit d’une aile
ce ne sera pas la tienne mais celle de la sittelle qui niche tout en haut de l’échelle
si je vois quelques bûches trembler je sais que derrière elles se cache le tout petit animal qui semble aussi faire partie de ton menu quand tu te réveilles et voles et survoles
Toujours j’attends la peur au ventre
l’instant où je te surprendrai dans ton sommeil
et que tes deux soleils s’ouvriront pour sonder s’il est temps
que je dorme un peu plus longtemps