
il pleut
des étoiles
car chaque goutte
étincelle
et parle
et ce n’est pas l’ensemble du ciel
qui pleure
ce n’est juste
qu’un tout petit endroit
là où les perles
se trouvent à l’étroit
dans le noir démesurément
froid
il pleut
mon rêve
éparpille
les mots
intersections du souvenir
s’agrippe
malgré moi
l’araignée qui règne
sur mes territoires
afin qu’il ne reste
au cœur comme le nombril
d’une tornade
plus que
l’oubli viscéral