la force des phrases qui se répètent
à l’instar des vagues
obnubile
mon esprit
la gorge de cette femme déborde d’appels auxquels
personne ne sent de répondre
je cherche
ce qu’il reste du langage après les larmes
dans l’olivier
le murmure oxydant de la mer
trouve un écho
qui le fait frissonner
dans le jardin c’est l’heure
des spectres
l’après-midi se peuple de petites ombres
qu’il est facile de confondre
avec les pommes de pin
ailleurs le monde s’effondre
car ce qu’il tombe des arbres
désormais
ce sont des bombes