
Elle fond de l’arbre
la fauvette
comme une larme de lumière
son oeil cerclé de rouge reflète le monde
son bec détient ce qui ressemble à une graine
mais c’est en fait d’un insecte qu’elle se délecte
depuis la branche sans feuille d’un buisson qui pour l’hiver dort encore
elle va papillonnant
la fauvette
du vert au parfum rose
que répand
le géranium rosat quand elle l’effleure
Si joli ce texte !! Moins triste que le poème de Char !