
Le chat ondule sur la voie que lui tracent les parfums du jardin
l’odeur subtile d’une plume
l’humide fraîcheur de l’herbe
et le passage tout en lenteur sur le rocher du soleil
une ombre noire et souple comme le silence
rien ne grince rien ne craque rien ne tremble
la peur ne coïncide plus avec l’appel désespéré que reprennent en coeur
les frondaisons verdoyantes des oliviers.
Le chat-nuit n’a pas vocation en cet instant de paix limpide à nuire
il va simplement réécrire comme chaque jour tous les contours de sa liberté
lui seul sait en quoi cela consiste.