
De note en note
mon coeur tombe
aux cordes de la guitare
il répond par battements sourds
il marche à pas d’araignée
pour contourner un gouffre
le bouillonnement du souffle du torrent
L’aranéide s’élance afin d’ancrer
d’un bout à l’autre
de l’univers
sa toile immense
les voix enchevêtrées
des violons du haut-bois de la harpe
lui chantent pourtant au nom de la forêt
d’étoiles
qu’il sera impossible de contenir la construction de soie
mais mon coeur n’entend plus déjà
Je viens de boire le dernier accord