
Sous la coquille dans sa capsule
une fleur longue à naître
ses langues de feuilles
son bulbe

elle sait qu’en fin de tige
elle explosera en maints pétales
et pistils
blancs

quelques grains pourront boire
un peu de vent
tellement de soleil
que la distinction entre lumière et brûlure sombre
sera
sans importance

Sous la coquille la fine membrane
qu’il t’est soit-disant interdit
de franchir
une bulle solaire et au-delà une absence
peut-être
du jour des heures du temps tel que tu le connais

Images superbes, et textes à leur hauteur. Très beau vraiment.
PS. Je crois la première la mieux aboutie de toutes.
Ces « fleurs » de Bertrand me font regretter qu’il n’y en ait pas eu une en couverture-titre de l’Astragalizonte… Bref, cette séquence est vraiment magique. Votre fils réalise de très belles choses. (Vous aussi, mais c’est un autre sujet, 😊✌🏇) xxxx 🦀