
Parfois l’arbre convoque
les masques
— les masques Dogon
les visages sculptés que portent les morts —
pour parler au soleil au travers des ombres
ils échangent leurs sagesses leurs rides et leurs crevaces
ils contemplent l’immobilité au delà de nos actes fous
ils sifflent et grincent quand les prédateurs se rapprochent
L’arbre aime tant que les sorciers évoquent la présence de ses frères
disparus
Je ne sais quel poème est scandé
jusqu’à ce que le ciel grince et se zèbre de cris