Cervidés

La nuit tombe
Les buissons les arbres ressemblent de plus en plus à leur ombre
mais le chemin continue parmi les mousses les herbes la bruine et le silence
soudain à l’orée d’un bois on voit un cerf immobile et son regard luire
près de lui le troupeau
le chemin poursuit sans se détourner en s’émoussant
–avoir croisé un cervidé–
rien n’a provoqué sa fuite la peur pourtant va par les chemins de nuit aussi se promener dans la lande

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