
Un jour lourd comme le soupçon que l’on a de soi
que faire de lui aujourd’hui
l’occuper sans référence à tous les autres jours lourds vides comateux
démunis de larmes et de salives
un jour sourde virgule qui ne comprend pas le temps
mais pourtant le scande
un croc le mange, une serre l’encercle, la faim le broie
ce jour se nient se nouent se découplent
les racines de toutes les questions
la plus lourde se décompose
en – que- suis-je
un jour parfait comme tous les autres
impossible à suporter
Est-ce pour alléger le verbe que supporter ici n’a qu’un P ? :-))
Non, il s’est dissipé tout seul.!