
Déplaçant les grosses roches
De la montagne
Le vent
Venu de la mer
Les vagues se cabrent
Mais la nuit n’en parle
Qu’au travers de ma peur
A pas lourdement posés
Sur la terre
Le monstre avance
Tremble comme l’eau
Soumisse à l’effritement d’elle-même
La boule de laine
Qui me sert de voix
Elle n’a point peur —dit-elle —
Elle dresse entre les rêves et leurs réalités
De pénibles filets et des dentelles
Ezra dit que les monstres, en vrai ça n’existe pas !