
Il pleut
épines aiguilles et
craintes
nouées aux crins des crinières
il pleut épées et sabres
sanglots et sentiers de croassements
la boue grave ses empreintes sur les chemins
Les pins brassent nuages occultants
et le ciel en lambeaux
pourtant ne s’envole pas encore l’oiseau noir et or
il pleut
est-ce la colline qui se délite
les prés qui se préparent au départ d’un troupeau
d’écume et de vagues
Il pleut
je m’attends à voyager de nuit et à ne pouvoir
aller nulle part
Source image: The MET
Je suis pour !