il pleut il vente
ou les deux à la fois
je ne sais pas
la pluie court sur les toits
les feuilles s’enflamment
le vent parle de ses milles voies
des racines dont il fait des chemins
des chemins dont il fait des étoffes
dans la steppe on entend le troupeau de chevaux sauvages
sans jamais le voir
l’horizon est comme la ligne noire qui parcourt la crinière du haut de la tête
au crin finissant le galop
on retient le sabot la dent l’oeil qui ne vous perd pas de vue une seconde
l’oeil méfiant qui ne veut rien apprendre des clôtures
et des caresses qui mentent
Un choix mystérieux, la survie d’un cheval préhistorique… Pourvu qu’il… ne disparaisse pas !
Le seul qui soit resté sauvage…