
Soupir. Un petit mot jeté au fond de moi comme un caillou dans un puit.
Une gorgée d’encre et de silence
Une poignée de hululements lents élue
La nuit, le vent déplace les gros rochers de la colline, marche à pas de géant, avec une chevelure de vagues en colère.
Le jour, la colline me regarde depuis l’endroit qu’elle occupe depuis toujours. Pas la moindre empreinte de pas. Juste un ruissellement anodin de lumière sur les rochers.
Des larmes qui ne ressemblent pas au chagrin.
Très poétique