
Longtemps je me suis demandé si l’île était une brèche dans le voile étendu dans le ciel par les nuages.
Hier, de cette faille a surgi avant que le jour s’éteigne, une lumière or et sa queue de comète. Quelques longues minutes ont suffi pour saupoudrer sur la plage, les lèvres de la mer et plus loin dans la baie, le corps entier de la colline dansait imbibé de pollen.
Je devrais comprendre maintenant pourquoi je me refuse même en rêve à quitter cet endroit où je me sens à la fois fugueuse, remplie d’espoir et réduite à naître et renaître en tant que simple poussière.