
De la mer
on dirait qu’il ne reste
que quelques traces de sel
elles se répandent sur cette
partie de la toile
entre deux collines
appelée ciel
Des fantômes
pour se souvenir
un cortège pour célébrer
silencieusement
un voyage
immobile
le temps
murmure longuement
chaque seconde
d’une main à l’autre
valsent des osselets
attendons qu’ils se lancent