
Sur mes épaules l’air se posait en lançant
Quelques reflets comme s’il se liquéfiait
Je regardais à peine ces oiseaux aux ailes de lumière
Comme si cela pouvait mettre fin
A ce qui se produisait dans mon dos
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Très vite en quelques secondes je me rendis compte
Que je vivais dans un aquarium rond
Comme une mappemonde je pouvais d’une idée
Le faire tourner autour de son axe sans perdre le nord
Sans être étourdi sans trouver la mort
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Je vivais donc en toute tranquillité sur ma planète
Dans un monde souple somptueux comme le sont
Parfois les paradis aquatiques que même le silence
Ne perturbe pas j’aimais l’idée que rien ne m’oppresse
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Qu’était-ce ce rideau froid et dur comme la pluie verglacée
Juste un petit bout de la réalité
A la dérive sans solutions affamé de questions
Je pris la sage décision de remettre à plus tard
Mon exploration
Serais-je un jour en mesure de quitter mon bocal
Mieux me faut-il savoir comment on utilise les scaphandres les masques les ceintures de plomb les harpons
Avant de devenir un poisson.
Pour moi, la dernière strophe est un peu obscure… Mais c’est ma tête qui est insuffisante… hélas.