
Silencieux lentement
le milan passe au dessus du jardin
j’ai retourné la terre je l’ai pétrie
avant que le soleil ne lui remette
des pans entiers de lumière
et que les vers cherchent
par tous les moyens à disparaître
avant d’être touchés par la sécheresse
avant d’être asphyxiés par les indiscrétions
et les menaces contenues comme une graine
dans un seul coup d’oeil
plus tard plus tard oublié de tous
un dard pointera le ciel
muni d’un éventail il rafraîchira
mon idée
enfin munie d’une épée ou d’un bouclier
vert
Un très beau poème …
Magnifique