
Dehors
le vent la pluie
la nuit
ont fait disparaitre
la colline la mer
le ciel
se froissent et soupirent
s’extirpent
des ombres qui les aspirent
le ciel a peur
de ses fantômes
de leurs cris
de la disparition
ici mon cœur
redoute
de se faire entendre
marche
comme un chat
sourd se suspend
à la branche qui fait de lui
un bourgeon
en silence