
Le vent vient de cet endroit du ciel qui enferme
les vagues
en ouvrant le portail
il a libéré les troupeaux d’écume sauvage
Vague après vague
le monde frémit
la houle a regagné la faculté
d’explorer ses frontières d’embrun iodé
chaque vibration aimerait recevoir le prénom
coloré de la chanson
qui l’a mise au monde
chaque onde n’en finit pas de remodeler
les secondes
le vent gave le coeur des fleurs
circule sur les nervures des feuilles comme sur les allées de graviers
et fait peur
lorsqu’il aborde le vague à l’âme
le chaos énoncé dans les graines à naître
Sympa !