
L’or est dans le regard
Du lys blanc
Tu le frôles frelon vrombissant
Tu emportes le printemps
Comme un pigment
pour faire tinter l’horizon
L’or est dans l’iris
du loup
du chat
du lion descendu de la montagne
Dans les flammes vertes et les aiguilles des buissons
qui rongent les ombres et frémissent
les pupilles brillent et se fendent
La mort s’envole en croassant
Juste avant que la lune naisse
L’or est dans la tresse de cette folle
Sa plénitude te transperce
comme le dard de cette fleur
dont les parfums habillent
la nue
Surprenant fragment alchimique !
Merci