
Les nuages se posent sur le fin fil bleu foncé de l’horizon en feu
La mer est revenue de ce voyage en colère
Je décide de suivre de mémoire les pas d’un sentier qui sinue
Parfois je pense que
Le pouvoir donne aux êtres humains une figure implacable un sourire cruel
Je marche sans solitude
Un caillou ramassé en chemin
Me parle soudain d’une histoire éternelle faite de renoncements périodiques et de morts temporaires, de lumières noires et d’ombres solides
Que suis-je moi face à tant de ténacité prête à lyncher le silence en lui lançant au visage mes mots comme une poignée de sable ?
Un caillou vous admire !
Que le sable soit avec vous !