
À la forêt la pluie laisse parfois
un manteau d’écailles
entre les branches et les racines
ruisselle le vitrail d’une cathédrale
presque dénudée
les mois de novembre tremblent dans les flaques
et dans la boue
les vers poursuivent leurs maudites routes
au fond de toi sur un nid de feuilles humides
le souvenir en éclats d’une petite grenouille
palpite
né pour ton seul regard
il a ouvert cette faille interrompant
ton jeu avec la vie
elle voudrait faire de toi
le chercheur solitaire
de pépites
de lumières
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