La mer avale les rochers sans faire le moindre bruit
Sur la pointe de celui qui semble désormais flotter dans le ciel
La larme blanche et solitaire d’un oiseau
Qui a fermé ses ailes et se laisse aller à rêver
Sans bouger
La mer transporte toutes les apparences du bleu
Afin que d’un seul regard je puisse les cueillir
La saveur de l’existence prendra la parole
Sous la forme d’un souvenir laiteux
Peuplé de vagues