Je feuillette la ville comme un livre d’images.
Aux fenêtres, je cherche des visages,
quand soudain ta main comme le songe d’une rose médiévale
se pose sur la branche d’un arbre
dont les fleurs sont blanches
et dont les feuilles mangent tendrement le temps.
Dans le jardin rougeoyant du musée de Cluny
naissent des choses qu’on appelle sentiments.
Je te vois, je te sens, tu me touches et je sais,
je suis une licorne et ce qui nous lie
ne porte que les noms que toi et moi
lui donnons.