
J’aurais aimé que tu me réserves un espace
comme une goutte de lait
pas plus grand qu’une de tes larmes de joie.
Un endroit minuscule où tu me respecterais
comme l’un de tes rêves.
Un moment du passé qui te resterait éternellement présent
comme un tendre baiser.
Mais hélas, je sais depuis peu après l’avoir longtemps cherché
qu’il n’existe en toi rien de semblable.