Mon esprit voyage sur une partition dessinée par des orchidées. Les bourgeons en attendant qu’ils se déploient craignent les regards froids de l’air. Les fleurs comme des mains recomposent la lumière, les océans, les ondes de poussières. Elle défient la réalité d’apparaître comme un rêve. Des veinules pourpres alimentent les surfaces jaunes et blanches. Des grains de beautés se déposent comme des vagues sur les plages formées par des pétales purs aux contours somptueusement précis.
La partition finalement se présente comme une nébuleuse sauvage que personne n’apprivoise et dont le cœur est une géante qui se meurt en explosant de joie.
Je me demande pourquoi on se refuse à écouter ce qui se joue là.
Mais tu nous en restitues parfaitement la mélodie !