Derrière le torrent brûlant de mes larmes,
il y a mes yeux, l’abîme sombre.
Mes paupières recouvrent avec pudeur mon regard égaré
comme l’enveloppe fermée et cachetée d’un c
la lettre que je ne t’ai jamais envoyée.
Je deviens un lac immense aux eaux laiteuses,
je sens comment elles mesurent les courbes songeuses des minuscules,
sondent le dédale des phrases sans points de beauté.
Des fleurs de lotus surgissent et les deltas se noient
dans le ciel blanc. Une clarté brutale s’étale,
mon cœur comme un soleil
se met à briller avec une simplicité
qui me surprend.