
♦
Je suis celui qui ne trouve plus de mot
qui n’a jamais reçu de nom
si ce n’est celui inconnu oublié
du mépris ou de l’ignorance
je suis celui dont les lèvres ne rencontrent plus de soif
dont la gorge et l’espace
des rêves sont remplis de poussières et de faits
sans intérêts
je suis celui dont les brumes et les nuits blanches
on fait un fantôme
fantasque collectionneur d’erreurs de chagrins et d’impasses
parfois il arrive qu’au sortir d’un dédale
le silence et le froid me referment
étrangement les bras
Toujours une illustration stupéfiante pour une poème halluciné ! (Et hallucinant !)
Oui rudement beau !