Il nage dans l’azur comme le font les fleurs
en aveugle
en sourdine
il frôle l’insouciance
du bout de ses ailes comme le font les pages
il se soustrait dans le blanc comme le fait l’encre
en simulant
en sinuant
vers cette incohérence malade
qu’on nomme la phrase
le papillon noir de ta mémoire
Superbe !