
Le soleil sinueux serpente
sur les pistes usées par le sable
il ne nous reste que les pierres pour troupeau
au fond de nous l’île du désespoir
nous apporte un peu d’ombre
mais pas le droit de nous asseoir
le vent hasardeux
tremble ivre pris de folie
il ne nous laisse pas d’autre choix
que d’errer seuls
comme les rumeurs et les mirages
nous résistons sans larmes
sans nom sans pays
nous nous soulèverons toujours
aux rythmes du désert