Ma vie est unique. Je veux que dans la conscience de cette unité elle se fasse pensée, que cette unité où elle se pense lui soit contre elle-même le meilleur refuge.
Je veux que dans chacune de mes paroles retentisse aux oreilles des autres la liberté d’une pensée qui va d’elle-même au fond de ce que je suis.
Ces phrases issues de ma lecture matinale sont de Joë Bousquet dans « Traduit Du Silence » Gallimard, 1968. Elles m’accompagneront toute la journée, elles me sont essentielles.