Mes voiles affleurent les épines des collines
sans se laisser désarmer
les flammes des buissons mangent parfois
cette folle amertume qui gît
au fond de moi
Mes mains aveugles
cherchent l’alvéole
dans les parois ajourées
de la liberté sans la trouver
je resterai toujours prisonnier
de mes propres idées