Au fond

Hermann Nitsch

Mes voiles affleurent les épines des collines

sans se laisser désarmer

les flammes des buissons mangent parfois

cette folle amertume qui gît

au fond de moi

Mes mains aveugles

cherchent l’alvéole

dans les parois ajourées

de la liberté sans la trouver

je resterai toujours prisonnier

de mes propres idées

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