Je vis pour ce qui n’a de poids
De couleur ni de prix
L’insensible douceur
De tes mains
Ton visage aux chemins
Interdits
Ton silence qui me détruit
Le cœur
Ta lumière comme un bandeau
Sur les yeux
Eux disent que c’est folie
Moi je dis c’est l’amour
Ainsi soit-il.
Anne Perrier, Le temps est mort, Payot, 1967
Médiocre. Poème pour les dames sentimentales…
Ce que je trouve médiocre, moi, c’est une certaine forme de la bêtise humaine qui pense en termes de préjugés, s’accorde tous les droits et se gave de certitudes amères et dénigrantes. J’aime bien la guimauve!