Les petites vagues sur ma coque semblent applaudir
ma trajectoire enragée ne fait que m’enlaidir
les mêmes sons, les mêmes fonds m’attirent
on me palpe, mes maux passent de mains en mains
on me lessive l’ennui m’enivre jusqu’aux matins
demain je serai le poulpe rongé de venin
ah, que j’aimerais devenir devin
partir sans amarre et sans lien
me dévêtir sous les mains du vent
pâlir pour les aurores folles
trouver quelqu’un enfin qui me console