
Mes mains ont toujours été le théâtre de lignes
échappant à tous les chemins
elles se croisent, elles sont comme des plantes grimpantes
des queues de comètes
mon esprit a toujours été le champ où se poursuivent
les questions sans réponse
où naissent des bourgeons fiers comme les pointes des flèches
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la poésie n’est pas ce fantôme qui cherche dans tes poèmes un tombeau