
À ton caractère il faudrait ajouter une gamme
de lumières croissantes
d’ombres grises de plus en plus éblouies
À ton visage tous ceux que je garde en mémoire
le poids de ton petit poing fermé
l’odeur de ta paume effleurée par un sommeil d’astre
la vrille d’un souffle qui s’échappe de ta bouche
chevelure de lait
quand tu n’étais qu’un bébé
À tes silences s’ajoutent tous les autres silences
feuilles froissées
fleurs affamées de mots
poèmes
Ouroboros
planètes inexplorables
hologrammes au défi de représenter
ta réalité
à Bertrand