
Aux portes du silence
le souffle doux de la mer
le gargouillis des vagues
Entre rêves et pensées
les mots dolents se laissent approcher
comme des poissons argentés
La mouvance des astres froisse l’espace
afin que naissent les marées
Des rubans bleu-foncé dessinent les contours
des courants frais et glacés
qui voient le jour dans les anfractuosités et surgissent
frissonnant à la surface de l’eau laiteuse.
Le monde n’est plus que sa faible traduction par mon regard et mon entendement
il est comme si soudain il se confiait à la pagaie qui le remue.