
Les toiles à force de brasser
les pluies de couleurs, de traits
et les effacements se sont défaites
finies les trames
déchiquetés les réseaux
ne restent plus que les fibres
décharnées étiolées
presque libres vaincues
c’est qu’elles n’offrent plus
que des aiguilles de lumière
ce que je parvenais à retenir
n’existe plus
je ne me souviens qu’avec peine
de l’azur