Il pleuvine et on devine que la ville brille partout de ce même éclat d’anguille.
Les routes comme les souliers vernis noirs du dimanche, les trottoirs comme des cheveux de vieillard.
la ville répète les mêmes phrases, chuchote ses délires et se laisse naviguer par des histoires insolites où la seconde est capable de se muer en une ombre qui dure des années et dérègle la mémoire.
Les gouttes orchestrent les mouvements d’armées de passants. Leurs pas sont les applaudissements du désœuvrement. Il pleut, la ville nettoie son âme.