Dans la forêt peuplée de feuillus et de fougères
le faon son pelage la lumière
disperse ses plumes printanières
mon cœur une prairie vagabonde à la lisière
abandonnée aux soleils de toutes les saisons
disperse les verts et les vermillons
les jaunes dans une inaltérable explosion
dont le souffle prend sa source
à l’orée d’un précieux bambou
travaillé à l’instar des purs-sangs
pour la course