Une Graminée
gravit le souffle frais
du vent avant l’orage
l’ombrageux va agitant l’encolure
et des oliviers le plumage vert argent
à l’appel langoureux
de la tourterelle éternellement
seule et assoiffée de ciel
un soleil solitaire sème
nuages
particules safranées
et ce qu’on retient des vagues
quand elles se sont dissipées
et qu’on se dit
ce grain de sable sous le regard
finalement
ce n’est pas si grave