Le jour s’en va
la mer muette
se mue en éternité
discrète
le merle noir
mêle sa voix
aux zébrures obliques
que dessinent son arbre
quelqu’un par son désespoir
voudrait me faire croire que tu es morte
que tu es là quelque part sur ce lit aseptisé
et glacé d’un hôpital
alors que jamais tu n’as cessé
d’ être toujours
ma soeur