
Elle est comme la main qui tremble, qui hésite, qui ne sait pas. Elle est comme en bas d’un tableau qu’elle refuse méthodiquement de signer comme si ce n’était pas le sien. Pourtant, ne l’a-t-on pas vue aller et venir, osciller, déplacer des grains de lumière, des perles d’ombre?
Elle est comme un coeur sensible, qui se bat contre les combats, un coeur qui se retourne et se retourne encore, se froisse peut-être. Elle est comme la petite balle qui rebondit tellement de fois. L’étoffe qui se défait, la voix qui se démunit, oublie l’existence des mots.
Elle reste invisible jusqu’à ce qu’un de ses mouvements mécaniques révèle les rémiges d’un jaune soleil.