
Sur le pas de la porte, il hésite
un feuillage ruisselle
c’est le vent ou simplement
une source qui s’efforce de traduire
les voix de l’écoulement
seulement ce que signifient
l’eau et la lumière quand elles s’échappent
et s’essoufflent
sur le pas de la porte, il capte
bruits et parfums
et devine sans avoir à y réfléchir
la signification de la carte où
chemins, allées et prés s’écartent
des bordures amères
il préfère l’onctueux nuage
sa dissipation immédiate
quand il atteint l’endroit de la colline
le monde à l’envers les portes n’ont plus de pas
quelques pieds quelques racines et lierres
quelques tentacules lentes fils de soie
et des minéraux qui se nourrissent de l’air chaud