La nuit je crois que les arbres s’enflamment mais ce n’est que le vent
tout autour du sommeil il construit avec des brindilles prélevées aux hautes chevelures vertes et dorées le rêve que je navigue les mots
Le jour entre deux chants les arbres portent le ciel le vent et sa meute de loups contemplent comme je le fais les vagues
l’une d’entre elles s’élance et déploie des ailes d’écume ou de neige
toutes tentent la même prouesse
sur la plage il semble que le sable retourne aux étoiles emportant comme de petits éclats de miroirs les villages cramponnés aux montagnes
cet incendie me fascine et avec lui toutes ses traductions symphoniques
même s’il n’existe aucun instrument qui me dise ce que sont réellement les tempêtes
Je trouve ça tout à fait réussi dans ses images et les sensations qu’elle reflètent…