
Dans la roche qui me laisse au bort du monde
s’est gravé avec l’insistance de vies accumulées
un paysage de neige, de tempêtes, d’hésitations phosphorescentes
le vent fait de filaments infinis
multiplie les replis sur soi sûrs de l’oubli
Dans la roche rutilante comme une peau de reptile
auréolent des fontaines, des villages fantômes
l’énigme du bouillonnement magmatique d’une de leurs naissances
Des nébuleuses s’incrustent et les sillons sur mes visages
sont rides et chemins labourés d’identiques et inutiles
questions
J’aime beaucoup le texte, et aussi la photo…