
Le vent et mes larmes aiment à se rencontrer
le vent les entraine à devenir les rivières de mes rêves
c’est du moins ce qu’il espère
qu’elles parlent qu’elles racontent et se libèrent
je crois que les larmes aiment se perdre éblouies
elles s’imaginent trouver des sœurs chez les gouttes
de pluie
le vent lui a toujours été libre et ne sait pas ce que veut dire
pleurer
il s’interroge
il se glace
il effraye les feuillages défait les liens franchit les frontières
le vent ne veut pas savoir
les larmes préfèrent se taire