
Le soleil dans le feuillage des absinthes
apprivoise sa propre lumière d’or et d’argent
la partie sauvage est souple et soyeuse
comme la fourrure du jaguar
griffes, crocs et solitude lui confèrent cet état de divinité
incroyable
solide et vorace
la partie aiguisée et limpide est comme
le trait de crayon jaune qui lacère
l’azur
on lui trouve une faille
une vilaine blessure
inguérissable
la partie sombre est semblable
au silence qui coule à l’infini
jusqu’à rejoindre tout au fond
l’improbable écriture
des racines dans la nuit
Pas si « végétatif » que ça !!!!