
Seule reste la pluie
Ses yeux de chouette brillent
Le vent est celui qui
Pour continuer à faire entendre sa voix
Se glisse jusqu’au fond de la gorge
Là où les larmes se posent
Seul reste le souffle tiède de ce qui fut la tendre brûlure de ton enfance touchant du bout des doigts
L’os que serait le futur
Seule persiste et dure
L’écorce
Du fruit qu’est devenu ton refus d’en finir
Avec les larmes et la pluie
Les trous à peine visibles dus aux morsures des vers
Qu’ils creusent des galeries pour que la vie se réduise à de la poussière!